D’un blog à l’autre. Voilà comment j’aurais aussi pu intituler cet article. Je vous retrouve avec un immense plaisir sur ma seconde plateforme de blog, July On The Moon, qui est devenue, début 2020, mon lieu d’échange principal avec vous, suite à la fermeture de mon blog beauté. Je ne saurais vous expliquer pourquoi, mais ce début d’année a marqué un grand tournant pour moi d’un point de vue psychologique et du coup, par ricochet, d’un point de vue personnel mais aussi professionnel. Vous le savez sans doute, ma santé a souvent été très défaillante ces dernières années et j’ai abandonné l’allopathie, après une nouvelle crise de plusieurs mois, pour m’intéresser à des techniques plus alternatives et au développement personnel (dixit la fille qui a toujours halluciné sur ce genre de lecture). Alors, j’ai toujours extrêmement mal mais ma vision de la vie a changé, je suis débordante de projets et une évidence m’est tombée sur le coin du nez : il faut agir pour atteindre ses rêves, et nos rêves sont ceux que nous avions enfants et que nous avons un peu mis de côté pour devenir adulte et raisonnable. Cette démarche psychologique s’était déjà amorcé en 2018 et c’est comme ça que j’ai plaqué un CDI très honorablement payé pour reprendre mes études.
Mes études d’art et mon parcours professionnel
J’ai toujours été passionnée par l’art et ce, depuis ma plus tendre enfance. Comme tous les gosses, j’ai envisagé plusieurs métiers de « qu’en je serai grande » mais il concernait tous la création. Une fois le bac obtenu, cela n’a étonné personne que je me lance dans les concours des grandes écoles d’art parisiennes (même si ma mère tirait un peu la gueule, artiste n’est pas un métier sans risque). Avec un portfolio mixant peintures, techniques mixtes et photographies, j’ai eu l’immense surprise et honneur d’être acceptée et de pouvoir intégrer l’École Nationale Supèrieure des Beaux-Arts de Paris qui constitue un peu le graal des écoles d’art avec un concours qui à l’époque était ultra sélectif (je crois que nous étions 5 % de candidats admis dans ma sélection). Pendant cinq années, j’ai pu être formée aux nombreuses techniques artistiques et ma curiosité s’est un peu plus aiguisée dans l’atelier de Jacky Chriqui. M’intéressant de plus en plus à la photographie, j’ai décidé d’approfondir mon enseignement en suivant un double cursus et en passant le CAP Photographie, véritable base technique de ce médium. Lors de la dernière année, à la suite d’un stage dans lequel je voulais découvrir l’envers du décor du milieu de l’art et donc la vente, j’ai intégré une galerie d’art dans laquelle je suis restée presque six ans en tant que responsable de galerie.
Ma reconversion de web designer et graphiste
Lors de ma dernière année d’études aux Beaux-Arts, l’informatique et le multimédia sont arrivés dans l’enseignement où un pole dédié a été ouvert. Je m’en suis donnée à cœur joie et suivant des formations sur la suite Adobe, comprenant Photoshop, Illustrator ou Indesign, mais aussi sur la suite Macromedia, racheté ensuite par Adobe, avec des logiciels comme Dreamweaver ou Flash ou encore sur le montage vidéo avec Final Cut. L’informatique a toujours été pour moi une passion alors autant dire que mêler cela à la création m’a ouvert de nouveaux horizons. Ainsi pendant des années, j’ai fait du graphisme et de la création de site en autodidacte, comme par exemple, à la galerie, où j’assistais le graphiste et où je gérais le site de la galerie que j’avais moi-même créé.
En 2013, je suis partie à l’autre bout du monde, à Saint-Barthélemy, pour rejoindre mon mari et, par facilité, j’ai exercé un boulot alimentaire jusqu’en 2018. Cela ne m’épanouissait nullement au point que mes problèmes de santé existants s’enflammaient et j’ai alors décidé de tout plaquer pour revenir à ce qui me faisait vibrer : la création. J’avais toujours rêvé d’approfondir mes connaissances en programmation mais à 7000 kms d’une école, cela était un peu compliqué. J’ai alors découvert la formation proposée par le CEFII, une école multimédia située à Angers et proposant, par correspondance, une formation pour l’exact titre que je visais, le Titre professionnel de designer web. Déjà, si les membres de l’école passent par là, je voulais tous les remercier, une fois de plus, pour leur investissement et leur gentillesse. Ça a été une magnifique expérience. Pour ceux et celles qui aimeraient se lancer, je ne peux que vous encourager. Cette formation existe aussi en présentiel pour ceux que la distance effraient. Sachez que les études par correspondance ne sont pas données à tout le monde car cela demande une rigueur absolue pour s’obliger à travailler même quand on voudrait plutôt partir à la plage et que, de surcroit, personne ne viendra vous reprocher de partir à la plage si vous choisissez cette seconde option.
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